Post Mortem
Dans sa nouvelle création intime et réparatrice, créée au Varia en partenariat avec le Théâtre Les Tanneurs, Jasmina Douieb, seule face à nous, peuple la scène de voix étrangement familières, et de fantômes inconnus dont on sent la présence.
Puisant dans les interviews audio qu’elle a récoltées, elle réinterprète ces paroles glanées au fil de son enquête, ou parfois, simplement, nous les donne à entendre dans leur vérité première. Elle transcende les limites du spectacle documentaire et tisse peu à peu une toile sensible d’où la fiction affleure. Une foule d’histoires qui se croisent, s’entrechoquent, et finissent par nous toucher au cœur. Les mort·es y retrouvent les vivant·es, pour reprendre, là où iels l’avaient laissée, leur conversation.
Post mortem (…) est un vrai bijou. Sur un sujet, si délicat (…), elle a réussi à trouver les mots justes, à les dire avec une vérité qui touche chaque spectateur et dans une mise en scène d’une belle inventivité. (…) Un spectacle réparateur et très doux sur cette frontière floue entre les vivants et les morts.
Guy Duplat – La Libre
Avec Post Mortem, Jasmina Douieb livre un petit bijou plein de sensibilité mais sans la moindre sensiblerie, l’humour s’immisçant constamment dans le propos tout comme dans la forme. (…) Elle réussit le prodige de viser juste à tous les niveaux, faisant de ce Post Mortem un des spectacles les plus touchants, les plus drôles et les plus universels du moment.
Jean-Marie Wynant – Le Soir